Maputo est la capitale du Mozambique. Cet embouteillage de la collection Métissage est un hommage au peuple de ce pays d’Afrique de l’Est qui fut sujet à l’esclavage et déporté sur l’île de la Réunion au XVIIIème siècle.
Par extension, et jusqu’au XIXème siècle, sur l’île Bourbon on appelait « Mozambiques » toutes les personnes originaires d’Afrique de l’Est.
On peut considérer cet embouteillage un peu comme le grand frère du Fort Dauphin, car le contenu de ce fût n°988, a été distillé (traditionnel) au même moment (2003), a également vieilli 16 ans sous les tropiques avant un affinage là encore en fût d’armagnac.
La grosse différence est que ce Maputo n’a pas été réduit, il a été embouteillé à 64,2°, à 822 exemplaires.
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Le nez est un peu fermé au départ.
Il ne s’exprime qu’au travers d’épices (muscade, vanille, cannelle), légèrement relevés par la cire d’abeille.
L’orange sanguine et l’abricot sec peinent à se faire une place, dans une ambiance plutôt fraîche sans pouvoir être qualifiée de mentholée.
Un boisé doux et gras finit par s’installer peu à peu.
Le finish armagnac impose des parfums de raisin sec et de miel chauffé.
Figues et dattes séchées accroissent encore le côté doux et épais.
On finit avec un peu de pain toasté et une pointe de chocolat au lait, tandis que l’orange refait une apparition.
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L’entrée en bouche est grasse et boisée, imprégnée de prunes violacées. de mûres, de figues.
Le bois est assez intense, légèrement piquant, et l’amertume qu’il véhicule rappelle les bâtons de réglisse.
Un petit côté acidulé tout de même, proche de l’hibiscus mêlé à l’orange.
Mais le bois reprend assez vite le dessus, sombre et gras, presque caoutchouteux. La vanille est forcément intense, le chocolat est noir et amer. La noix laisse une certaine âpreté sur la langue et le palais.
L’alcool est puissant, peut être un peu trop marqué. Mais c’est aussi grâce à cela que les arômes sont si intenses.
On lui doit aussi en partie la très grande longueur de la finale, très équilibrée.
Conclusion :
Oui, on peut imaginer retomber sur quelque chose proche du Fort Dauphin si on lui élève 20°.
Mais très sincèrement, les deux n’ont rien à voir.
On a ici une palette très riche, que ce soit au nez ou en bouche, et une très grande intensité en bouche.
Note : Sur cette collection, il me restera donc à goûter le Canton. Si quelqu’un a moyen de me vendre un petit sample … 
Merciiiii !
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