Chaque année, la distillerie Bielle nous gratifie d’un ou plusieurs bruts de fût, et ce sont toujours des sorties très attendues.
Il en existe une version vieillie 8 ans, de ce millésime 2012, mais ici il s’agit de la version plus jeune, soutirée en 2018.
:
Couleur bien cuivrée, légèrement sirupeux
:
Les solvants jaillissent les premières secondes … limite térébenthine, mais ça ne dure pas longtemps. Vient de suite après le côté pâtissier (frangipane tiède), et fruité et doux (mangue).
Après quelques minutes d’aération, les épices prennent le dessus et ça sent bon le pain d’épices et le raisin sec.
Quelques minutes encore et la tonka finit de s’installer. Définitivement.
:
Entame légèrement poivrée, et sur l’alcool … s’estompant très vite pour devenir très doux.
Un petit côté boisé, mais très léger.
C’est rond, et au fil des minutes le caramel et la vanille montent en puissance.
Comme au nez, on poursuit sur le pain d’épices.
La finale est longue, chaude, beurrée, et baignée d’arômes de tonka.
Conclusion :
Un bonbon d’une grande rondeur, ou l’alcool est parfaitement intégré, ou le bois est là par touches discrètes, et où les épices défilent les uns après les autres.
Que c’est bon !!!
A noter que ce même millésime 2012 a donné lieu à quelques embouteillages bien sympathiques, comme le Bielle YQM d’Excellence Rhum, ou encore la cuvée Frères d’Armes.