Pas d’excuse : petit sample rempli d’atouts et grand plaisir en perspective.
Après le Velier 2005 (16 ans) qui ne m’avait pas emballé plus que ça et le Swell 2011 (13 ans) qui lui m’avait vraiment beaucoup plu, voici un nouvel embouteillage d’un agricole de la maison Isautier.
Il a été embouteillé à 357 exemplaires par Le Gus’t, une affaire familiale (Philippe, Cynthia et Amaury Markey) basée à Manosque, après 13 années de vieillissement dans un fût d’ex cognac (#44), brut de fût à 58,6°.
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Très floral de prime abord, avec un caramel doux en arrière plan.
Il faut insister un peu pour élargir la palette : Un peu d’herbe fraîchement coupée, du raisin de Corinthe, de la cire d’abeille et de la cardamome.
Un nez qui ne trahit pas son caractère agricole, mais très doux, où le bois et l’alcool sont fondus dans des notes plus mielleuses.
Relativement discret, ou plutôt consensuel, mais joli.
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Une entrée en bouche chaude, et une consistance légèrement sirupeuse.
Le cognac explose en bouche mais sans prendre trop le dessus.
Les notes de miel sont intenses, relevées par un boisé pas du tout agressif.
Cette première gorgée est généreuse.
Les agrumes amènent du peps avec à la fois le côté légèrement acide de la pulpe et l’amertume du ziste.
Une vraie corbeille de fruits : tour à tour j’y décèle de la poire, de la pomme caramélisée, de l’orange sanguine, du pamplemousse, du raisin sec.
La finale mêle le chocolat au lait, le cognac, avec un trait de citron vert.
Elle n’est pas très longue, mais cela incite à y retourner de plus belle. 
Conclusion :
Qu’est-ce que c’est bien fait !
Parfait équilibre en bouche, grande richesse, on peut même parler d’opulence d’arômes. Bel équilibre … je lui regretterai juste un nez un peu en dessous du reste.
Mais quel reste ! Excellent, vraiment.
Beaucoup de plaisir avec ces quelques cl.