

Et hop, encore un embouteillage de la série Wild Island Edition, baptisé « Baleine » (pas besoin d’explication, là !).
Il s’agit d’un agricole distillé en 2012 et vieilli 6 ans sur place en fût d’ex-Cognac avant un finish en fût de chêne français ex-Calvados.
Cela a donné lieu à un embouteillage de 696 bouteilles numérotées, à 57,6°.
Ça démarre avec du fenouil, un peu de vernis et des agrumes bien mûrs, mais c’est bel et bien la pomme qui prédomine.
Ce finish Calvados a laissé son empreinte, à tel point que je n’aurais pas fait le fier à l’aveugle !
Quand les fruits s’estompent, ou que le nez s’habitue, on perçoit un boisé très léger et du pain frais gourmand.

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C’est une vraie bataille entre rhum et calvados à laquelle on assiste !
L’un et l’autre se renvoient la balle à tour de rôle.
On est clairement sur un assemblage de notes végétales et de pomme.
Celle ci se retrouve sous deux formes, à la fois fraîche et caramélisée.
L’alcool est parfaitement intégré, il permet aux épices de diffuser.
Le caoutchouc fait un passage éclair, accompagné de zestes d’oranges et de pamplemousse.
Le menthol vient rafraîchir la fin de bouche, avant une finale moyennement longue et plutôt agricole.

Conclusion :
Un marquage Calvados très prononcé sur un rhum agricole plutôt bien équilibré.
Je m’y perds un peu, mais c’est plaisant.
Faut dire que j’aime ça, le Calvados …