Ladies and gentlemen …
Dans le coin gauche, le fût numéro 55 … et dans le coin droit, le numéro 91, de ce Bielle cuvée Frères d’Armes.
Les 2 cuvées ont tout d’abord vieilli 10 ans et 4 mois dans des fûts d’ex Sherry, avant de passer 12 mois dans un fut d’ex Bourbon, dans le chai dédié à la série RVMG.
Le fut 55 a donné lieu à 242 bouteilles, tandis que 230 cols sont sortis du fût 91.
Fût 55 :
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De l’encaustique, de l’amande, des souvenirs de colle Cleopatra.
Une fraîcheur que j’assimile à des zestes de citrons.
Quelques notes sucrées : la canne bien évidemment, mais également du chocolat au lait.
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Un boisé gourmand, où la vanille et la cassonade prennent une grande place.
On est sur un dessert, à base de crème caramel, de cannelle …
Légèrement poivré, quelques notes de pain grillé accompagnent une finale moyennement longue entre sucre et amertume légère.
Une fraîcheur mentholée et citronnée persiste ensuite assez longtemps en bouche.
Conclusion :
Belle surprise avec la fraîcheur mentholée et citronnée du fut 55, je n’étais pas habitué à cela de la part de Bielle.
Les autres marqueurs sont plus en adéquation avec la trame habituelle des jus de cette distillerie (pour laquelle j’ai un faible, j’avoue).
Fût 91 :
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Un mélange de jasmin, de tonka, vanille et chocolat au lait. Une petite touche iodée également.
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Bien gras dès l’entrée en bouche.
Un peu de poivre noir, beaucoup de vanille, pas mal de bois, er de la cassonade par dessus le tout. Du Bielle, quoi.
Une finale la aussi moyennement longue, ou se mêlent (en plus du reste), la réglisse et le café au lait.
Conclusion :
Un Bielle relativement dans les standards de ce que l’on connaît, plutôt bien fait, mais qui n’apporte pas ce petit plus qui l’aurait fait se démarquer.