Si le nom de la distillerie n’est pas présente sur l’étiquette (problèmes d’autorisation), la mention « Great House » est un sacré clin d’œil à la maison Hampden a l’origine de ce high ester (mark C<>H).
Distillé en 2007 après une longue fermentation typique de la tradition jamaïcaine, ce jus a été embouteillé a 66,9° en 2021 à 242 cols après 13 années passées dans le fût numéro 6.
(Un fut jumeau, numéro 18, a donné lieu peu après à une autre version sortie a 66,1°).
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Hey … what did you expect ?
On y retrouve ce que l’on attend d’un Hampden : Du cuir et de la banane mûre. Mais pas si puissant que cela. Et tant mieux car cela laisse place à d’autres parfums plus subtils : ananas frais, chèvrefeuille, menthol.
Les esters sont plutôt sages … on peut y plonger le nez sans aucune crainte … et surtout avec plaisir !
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Rho-la-la … Miam !!!
Si je le fais par onomatopées, ça marche aussi ? 
De la banane, du cèdre et du poivre pour commencer.
Et on sent déjà une tres grande longueur de profiler.
L’alcool n’est pas du tout agressif, mais il est loin de vouloir se cacher. Il explose littéralement sur le palais.
Cette fois l’ananas semble caramélisé et le menthol se mélange avec la badiane.
Une belle pointe de sucre caramélisé se fait sentir au milieu, toujours au même moment, juste avant de basculer sur une finale effectivement très longue, très légèrement sur le bois, l’amertume et la réglisse.
Conclusion :
Un Hampden très fin, très subtil au nez (ce qui n’est pas l’adjectif le plus utilisé généralement pour les jamaïcains, il faut bien l’avouer), funky en entrée en bouche, d’une belle complexité en milieu, et d’une belle finale qui invite à la gorgée suivante.
J’aime beaucoup … mais je n’en doutais pas beaucoup. La preuve, j’avais pris une quille avant même de goûter à mon sample.