Depuis quelques années, la mode est au Brut De Colonne, et j’avoue que je suis client.
Il était donc logique que la distillerie Poisson ne déroge pas à la règle et sorte elle aussi sa version BDC du Père Labat, titrant à 70.7°.
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Translucide, très aqueux
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Du Marie-Galante pur jus !
La canne fraîche explose en premier lieu.
Une fois l’onde de choc passée (ou mes narines habituées), le côté iodé vient contrebalancer le côté vif de la canne fraîchement coupée.
En lui laissant un peu de temps, ces deux facettes s’intègrent l’une avec l’autre pour donner un second nez très homogène, duquel s’échappent maintenant pleinement la coco et ce côté métallique déjà présent sur le réduit à 59.
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Entrée en bouche très chaude, à peine poivrée. La coco grillée est très présente.
Elle se prolonge longuement sur la réglisse. Et le voyage est long et doux …
Le côté iodé toujours présent au nez est là, mais très discret.
Pas besoin de chercher davantage, je n’identifierai que ces marqueurs. Mais ils sont vraiment bien dosés, et leur transition semble avoir été ajustée pour s’enchaîner très agréablement les uns après les autres.
Conclusion :
Un bon brut de colonne, qui pourtant ne fait pas l’unanimité.
Tout ça à un tarif très correct.
Il se positionne selon moi en très bonne place dans la gamme.
Mais peut-être souffre-t-il d’une réputation légèrement écornée de la distillerie, quant à la qualité globale des jus produits ?
Je trouve cela dommage, car pas vraiment mérité.