

The Wild Parrot est une marque née en 2017 de l’association de Stefano Cremaschi (The Whisky Roundabout) et Andrea Ferrari (fondateur en 2013 de la société d’embouteillage Hidden Spirits).
Pour l’illustration des étiquettes de ses embouteillages Hidden Spirits, Andrea Ferrari avait déjà choisi de collaborer avec des artistes italiens.
C’est donc dans la continuité que les 2 associés ont décidé de confier à l’artiste Giulia Ronchetti l’élaboration de toutes les étiquettes des embouteillages The Wild Parrot, si reconnaissables.



The Wild Parrot, c’est également ces bouteilles noires de 70cl qui nous rappellent bien évidemment un autre embouteilleur italien.
Dans celle-ci on trouve un Savanna traditionnel, distillé en 2007 et vieilli 11 ans sur place en fût d’ex-Cognac.
Embouteillées brut de fût à 63,9°, 555 bouteilles ont été mises sur le marché.

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Pas de round d’observation, on entre direct dans le vif du sujet avec du bois imprégné de vanille et de cannelle, et du yaourt à la fraise (ceux là même qu’on laissait de côté et qu’on mangeait en dernier, tu vois ce dont je parle ? 😉).
Du caramel, tirant presque sur le muscovado, et bien sûr un peu de saumure et d’olive verte arrivent en suivant.
On ressent également également une fraîcheur peut être davantage anisée que mentholée.
Il ne lui faut qu’un petit quart d’heure pour laisser s’exprimer le sous-bois, la mousse et le lichen, le champignon.
Non, on n’est pas sur l’intensité de certains « Grand Arôme » très expressifs, mais ce rhum en empreinte quelques notes olfactives.

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L’attaque est un peu vive.
Une entame tiède et consistante, où le boisé vient picoter la langue.
La vanille est concentrée, on y retrouve du tabac blond et de l’ananas surmûri.
Quelques zestes d’agrumes amènent une petite amertume qui ne bascule jamais dans l’excessif.
C’est au contraire plutôt la sucrosité qui s’impose avec l’aération, tandis que le piquant du gingembre (sans le citronné) est toujours présent.
Ce sera son petit défaut.
La finale est sèche, d’une honorable longueur, boisée, penche sur la mélasse et la réglisse.
Conclusion :
Un mélange fruité et empyreumatique d’une belle intensité.
En bouche, il est d’une grande concentration également, avec de beaux arômes complémentaires.
Petit reproche quant à l’intégration de l’alcool, qui me semble incomplète, malgré une bonne heure d’aération.