Une fois la distillerie disparue (en 2000), l’alambic a été récupéré par Diamond, seule rescapée de Guyana.
Mais avant ça … il a produit ce jus à base de mélasse, qui a vieilli 27 ans avant d’être embouteillé brut de fût, par la maison belge « The Nectar »
:
Avec un tel vieillissement, on s’attend à beaucoup de finesse, voire d’élégance (c’est valable pour les hommes également ! 
).
Et les premières effluves ne nous déçoivent pas.
Un léger caoutchouc, mais pas de ceux qui vous retournent le cœur, non, non. Subtil … et laissant place à la cassonade et aux fruits confits.
Un chouïa de coco fraîche et d’amande pour finir.
:
Entrée en bouche chaude, avec plus de caractère que je ne l’imaginais, du haut de ses « seulement » 51,7 degrés.
Comme au nez, c’est le côté pétrolier qui prédomine au départ, dont l’amertume va accompagner longtemps la gorgée.
À la lecture de cela, cela peut rebuter, mais attention, tout cela est modéré, et au contraire très agréable !
Et cela s’atténue avec l’aération (et l’accoutumance).
Les fruits sont davantage compotés que confits, avec une pointe de girofle.
Le sucre est caramélisé, légèrement brûlé.
L’impression finale est beurrée, toujours sur une légère amertume qui vire au cendré.
Conclusion :
Ça glougloute bien ! 
Plus sérieusement … c’est un jus très subtil, qui jongle avec des arômes que je qualifierais de « risqués ». Mais ici, l’équilibre est excellent et ça donne un bien joli rhum, fortement typé Demerara.
Merci pour le sample ! 