Pour ceux qui souhaitent découvrir l’histoire de la famille Moux, et de la distillerie Tamure, je vous remets ici le lien, directement sur leur site : https://tamurerhum.com/Histoire
Après la Cuvée d’Hélène (voir ici), je m’attarde ici sur l’autre cuvée embouteillée pour les 30 ans de la distillerie : la cuve de David.
Il s’agit d’un blend de 3 millésimes : 2010 (40%), 2015 (30%) et 2017 (30%).
Tamure produit des rhums pur jus, et le vieillissement est full tropical pour ces 3 fûts (ex Bourbon). L’embouteillage a été réalisé à 60° et a donné lieu à 294 cols.
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Effet psychologique lié à la terre d’origine de ce rhum, ou réalité olfactive ? J’y perçois de la fleur de tiaré. Ce mélange composé de floral et de vanille, de cannelle, de chocolat au lait et de miel.
Les épices douces sont poudreuses, portées par les solvants.
L’ensemble bénéficie d’une fraîcheur naturelle, héritée de la base pur jus, sans toutefois y percevoir la canne.
Côté fruits, j’hésite entre la prune cuite, voire le pruneau d’un côté, et la confiture de figues aux noisettes de l’autre.
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Une entame boisée, teintée de sherry et d’épices. L’alcool, jusque là très discret, se manifeste le temps de faire exploser les épices. Ceux ci se teintent d’un caramel un peu trop cuit, qui va laisser une trace amère relevée d’une pointe de sel.
La suite est chocolatée, avec un peu de piment d’Espelette et de menthol.
La finale remet les épices au premier plan, avec une forte présence d’herbes médicinales.
Conclusion :
Ces épices poudrées lui confèrent un nez capiteux assez envoûtant.
En revanche, ces mêmes épices me paraissent un peu trop présents en bouche, et je trouve qu’ils écrasent un peu l’ensemble.
