Le paille-en-queue est un oiseau de mer, emblématique de l’île de la Réunion.
De la famille des phaéthons (avec 2 h), il est également appelé phaéton (avec un seul h).
Va comprendre …
Toujours est il que cet oiseau a été choisi pour illustrer cet embouteillage « unshared » 2022 dédié à l’île de la Réunion.
Distillé en 2009 à partir de mélasse, dans l’alambic Savalle de la distillerie de Bois-Rouge, il a reposé 12 ans sur place dans le fût n°986, avant d’être embouteillé à 61,5° à 620 exemplaires.
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Un premier nez nettement empyreumatique et pâtissier, mêlant le vernis, le pain grillé, les épices, le tabac blond, la pâte d’amande, le nougat et le miel.
En arrière s’exprime une légère fraîcheur mentholée.
Il faut aller chercher bien loin pour trouver des marqueurs plus typiques des rhums traditionnels de Savanna, mais au final, on finit par percevoir quelques notes (discrètes) de lichen, et plus globalement de végétaux fraîchement coupés.
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L’entame est plus puissante que le nez ne le laissait présager.
Sans doute portés par les 61,5°, les arômes expriment toute leur intensité.
D’abord s’installent le bois empreint de cognac, la vanille grasse, intense, et le menthol.
Cette fois ci, la terre de bruyère, la mousse et le bois pourri sont présents. Avec même une petite touche d’olive verte.
Coté fruits, on est clairement sur la mangue et l’abricot, relevés par la cassonade.
Celle-ci accompagne le poivre gris, le bois calciné et le menthol dans une finale qui va mettre du temps à s’éteindre.
Conclusion :
Si au nez il pourrait être compliqué de reconnaître un Savanna traditionnel, la bouche est davantage conforme à ce que l’on attend.
Si je devais lui trouver un défaut, je dirais qu’il est plutôt consensuel, mais c’est un tout petit défaut, avouez-le !
La palette n’est pas très large, mais les arômes sont intenses.
Un Savanna élégant … comme le vol du paille-en-queue ?