Ce rhum traditionnel distillé en décembre 2004, a séjourné 8 ans et 7 mois dans le fût numéroté 972 ayant préalablement contenu du Cognac, avec un affinage final en fût de Porto.
La réduction a 46% a donné lieu à un embouteillage de 1258 cols.
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Les premières effluves sont caractéristiques des traditionnels de cette distillerie : ça fleure bon le sous bois au printemps : mousse, lichen, terre de bruyère …
Une brève apparition de solvants, puis la colle à papier peint prend le dessus.
On distingue tout de même au travers de ces couches plutôt volatiles un peu d’ananas, de la mangue, de la fraise et de la banane verte.
On est à la limite de l’odeur de bonbon chimique.
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Le Porto domine nettement l’entame.
Trop, peut être.
Les autres arômes mettent du temps à exister : bois humide, un peu d’olive verte, de mangue et d’ananas.
À la retombée, on bascule sur le miel et la cire d’abeilles, avant de laisser place a une décoction de fleurs et au vétiver.
La finale est moyennement longue, avec des notes de prune et de Porto.
Conclusion :
D’ordinaire, ces affinages en fûts de Porto donnent plutôt d’excellents résultats, voire même parfois de véritables pépites.
Mais la, on va pas se mentir, le finish est trop marqué à mon goût.
Après, il est vrai que bien aéré, les différents arômes, pourtant a priori très hétérogènes, se fondent plutôt bien.
On ne s’ennuie vraiment pas, et au final et on y revient avec plaisir.