Pour présenter la maison Samaroli, je vous renvoie vers le site du
« Né à Bologne en Italie, Silvano Samaroli, le fondateur de la maison, démarre son activité en 1968 en sélectionnant et embouteillant certains des meilleurs whiskies au monde. Au démarrage, il est l’unique embouteilleur indépendant qui ne soit pas Britannique.
Dans les années 1990, Samaroli ajoute le rhum à sa sélection : il part à la recherche des meilleures distilleries et ramène les fûts en Ecosse, où le climat autorise un vieillissement plus lent. En 2008, Antonio Bleve, qui côtoie Mr. Samaroli depuis de nombreuses années et partage sa philosophie et sa passion, reprend le flambeau de l’entreprise. En collaboration avec une communauté d’experts en rhums et whiskies, Antonio poursuit sa quête de fûts d’exception grâce aux relations historiques de la Maison et à de nouvelles rencontres. Samaroli poursuit également un travail de recherche sur l’assemblage, combinant les saveurs d’eaux de vie âgées avec la puissance des plus jeunes pour recréer l’âme du whisky, en repassant notamment les whiskies ou les rhums en fût neuf, pour leur apporter une profondeur incomparable par rapport aux Singles Malts classiques. Samaroli propose des Single Malts et rhums single casks choisis pour leur caractère d’exception. Chaque bouteille Samaroli indique l’année de mise en fût, l’année d’embouteillage, le nombre de bouteilles obtenues de chaque fût, et le numéro individuel de la bouteille. »
Ici, il s’agit d’un rhum produit par la Distillerie du Simon (qui fournit notamment Clément et HSE), distillé en 2008, vieilli en Ecosse puis embouteillé à 45° par Samaroli en juin 2020 (271 cols).
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Les premières effluves sont toutes douces, on y décèle de la cerise confite, de la frangipane, une pointe de chocolat noir.
Aucune agressivité, on reste bien dans la pure tradition Samaroli, il n’y a aucun doute.
L’aération amène une certaine fraîcheur au nez, des notes florales (hortensias ? Pas très doué en parfums de fleurs …).
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Entrée en bouche très fraîche, poivrée, ces deux premières impressions rappelant naturellement la menthe poivrée.
La suite est davantage sur des arômes empyreumatiques : tabac blond, caramel, café.
La finale reste fraîche et se prolonge avec la légère amertume du café qui finit par se perdre dans la réglisse douce.
Les 45% font plus que leur âge, mais tout ca s’estompe bien vite … trop vite.
Conclusion :
Quand on goûte un Samaroli, on s’attend à peu de puissance au bénéfice d’un équilibre parfaitement maîtrisé.
Sur ce point, on n’est pas surpris, dès lors qu’on l’a laissé suffisamment s’aérer pour que le côté poivré s’estompe.
En revanche, j’espérais tout de même une palette un peu plus intense.
Quant à la finale … ça manque (à mon avis) cruellement de longueur.