L’embouteilleur Danois Nobilis Rum, fondé fin 2020, nous propose ici un rhum provenant de la distillerie Diamond, produit à partir d’un alambic de type Savalle, comme celui utilisé autrefois par la distillerie La Bonne Intention.
Cette dernière fut d’abord une plantation de coton, jusqu’en 1829, où la première récolte de canne à sucre eu lieu.
La distillerie produira du rhum jusqu’en 1960, et la sucrerie fermera définitivement ses portes en 2011.
La distillerie Diamond, la seule restant active à ce jour au Guyana, pérennise encore aujourd’hui le savoir faire des nombreuses distilleries de cette région du Demerara.
Ce rhum a été distillé en 2013, puis a vieilli 8 ans avant d’être embouteillé à 290 exemplaires brut de fût à 64,7°.
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Celui-ci s’ouvre sur la poire et le nougat … de quoi me surprendre !
Un léger caoutchouc se dissipe assez vite au profit du chocolat, du cave au lait et de la cacahouète.
En allant plus profondément, on tombe sur des notes plus végétales et du citron jaune.
Le tout est très doux, fruité et sucré, et le nez ne traduit aucunement les presque 65 watts.
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Une entame boisée, une essence de bois blanc, de la réglisse, du poivre noir et de la pâte sablée.
Un côté iodé qui donne une sensation de sucré-salé.
Le végétal est bien présent, et son amertume me rappelle l’herbe de bison d’une célèbre Vodka.
Il s’apaise lentement, le thé et les fruits secs prennent le relai.
L’alcool reste très présent de bout en bout.
On est sur une très jolie finale sucrée, sur le raisin et la réglisse.
Conclusion :
Si l’enfer est pavé de (La) Bonne Intention, ça peut donner des idées !
Plus sérieusement, ce jus est surprenant de par les arômes mis en jeu.
Rien que pour cette raison, c’est un rhum que je suis content de goûter !
L’alcool est un poil trop présent, et à l’aveugle j’aurais pensé ce jus beaucoup plus jeune.
Curieux de vois ce que quelques années supplémentaires donneraient.