Puppa Rhums – Cuvée Sanctus Jacomus – 52.6°

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L’énigme de l’origine du jus à la base de cette cuvée n’a pas été trop difficile à résoudre !

Tout est dans le nom !

C’est donc un St James VO, vieilli traditionnellement en fût de Bourbon, avant un finish en fût de Pineau blanc.

Après la première cuvée Walrus (retour ici), il semble que David « Puppa » fasse de ce type de finish marqué sa signature, on dirait.

Petite particularité pour cette dégustation, la quille était accompagnée d’un sample de ce même jus avant finish. Quelle bonne idée !

Cela permet ainsi de faire la comparaison entre les 2 (avant finish / après finish) … et je ne vais pas me gêner !

👃🏻 :

– St James VO : (avant finish)

Première impression très particulière, avec une odeur de végétaux en décomposition, de foin pas tout à fait sec, et de poussière.

Un côté métallique et frais, également.

C’est pas ce nez qui va me réconcilier avec cette distillerie ! Il me retournerait presque l’estomac ! 😅

– Sanctus Jacomus :

La même odeur poussiéreuse, un peu âcre …

Mais moins prégnante, car adoucie par le miel et la vanille.

La fraîcheur métallique présente sur le sample n’y est pas. On est davantage dans la rondeur.

L’aération permet d’accéder aux effluves de pineau, mais il faut aller les chercher.

👅 :

– St James VO : (avant finish)

Ouf … l’impression est plutôt bonne !!! 😅

Entrée en bouche chaude, plutôt douce, carrément sucrée, légèrement poivrée.

On a de l’ananas, de la pomme caramélisée, du chocolat noir.

Le boisé est marqué mais sans exagération, le bourbon explose bien en bouche, avant que la fraîcheur ne revienne sur la fin.

– Sanctus Jacomus :

L’entrée en bouche est comparable, un peu plus poivrée (mais on sait que ce caractère s’estompe généralement à l’aération).

Même présence du boisé et même effet de diffusion du bourbon dans la bouche.

Logique …

Le finish reste assez discret. Il ne prend pas le dessus et laisse tout son caractère au jus initial.

Dans l’ordre, on a donc de la vanille, de la noix, du pain toasté, de la pomme caramélisée.

Puis vient la douceur sucrée du pineau (mais léger, je répète), avant l’explosion du bourbon.

La finale est étonnamment fraîche (anis, menthol) et un peu huileuse.

Conclusion :

Je ne vais pas cacher que le nez me dérange fortement. Je le trouve presque écœurant, même si le finish a tendance à l’adoucir.

La comparaison avant/après finish est très intéressante, même si ce finish est très léger.

Le fait qu’il ne submerge pas l’ensemble est à mon sens une bonne chose. Cela dit, j’espérais quelque chose d’un peu plus gourmand.

Ce qui est sûr, c’est que ça ne changera pas mon point de vue sur les St James ! 🤷🏻‍♂️

Petit coup de gueule :

A la suite de cette dégustation, et de la rédaction de cette note, j’ai eu plusieurs retours désagréables, et l’on m’a rapporté des propos déplacés prononcés à mon égard …

Je tiens donc à préciser que :

  • Cette note de dégustation, comme tout ce qui se trouve ici, n’engage que moi.
  • Je l’ai à l’époque rédigée sur la page Facebook de l’Amateur Eclairé. Une page destinée seulement à regrouper mes petits comptes rendus de dégustations, sans aucune prétention. D’ailleurs, la page ne dépassait pas les 50 followers lors de la parution de cet article.
  • J’avais pour habitude de partager ensuite ces articles sur des groupes d’amateurs de plusieurs centaines, voire de plusieurs milliers de membres. N’ayant pas vraiment apprécié ce jus, mais ne voulant surtout pas en donner une image négative, je n’ai pas partagé cet article. Il est resté seulement en visibilité de la poignée de personnes abonnées à ma page …
  • D’autre part, il est important de préciser que je n’ai jamais bénéficié d’un quelconque échantillon gratuit … ce que je goûte, je le paye !

Je n’ai donc aucun devoir de réserve. Si je n’aime pas, je n’aime pas. Point.

Cela ne veut pas dire que le travail n’est pas bien fait, ni que le jus n’est pas bon. Cela veut juste dire qu’il ne me plaît pas, qu’il n’est pas fait pour mon palais.

N’en déplaise à certains, je continuerai à dire ce que je pense, toujours dans la mesure et la bienveillance.

Cordialement, bisou.