C’est donc avec ce millésime 2002 réduit à 43° que je découvre cette distillerie et ses produits.
Aussi curieux que cela puisse paraître, je n’ai jusque là jamais eu l’occasion de goûter un quelconque jus issu de cette distillerie, pourtant emblématique de la Martinique.
Fondée en 1924 sur le domaine Lajus, situé sur les hauteurs du Carbet, elle fût la première dans les années 1950 à utiliser des fûts de chêne français pour faire vieillir ses jus.
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Très jolie couleur cuivrée. Il accroche fortement au verre, on devine déjà qu’il est assez sirupeux.
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Très léger, plutôt frais … aucune présence alcoolique.
Un petit côté boisé qui se démarque avec le temps, et qui prend peu à peu l’ascendant.
Au bout d’une demi-heure, les épices (vanille, cannelle) et le caramel dominent, avec toujours la fraîcheur.
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Le premier contact est chaud, doux, presque suave. On sent de suite le caramel.
Le boisé est présent mais léger.
Au fil du verre, il s’émancipe, le bois et les épices prennent le dessus, principalement la vanille.
Et le caramel nous accompagne jusqu’à la finale, avec une toute dernière note de réglisse.
Conclusion :
Facile d’accès, et très peu complexe niveau arômes.
Ses « petits » 43 degrés sont un frein à mon sens.
Tellement doux et sucré qu’à l’aveugle je suis presque sûr que je n’aurais pas reconnu un agricole.
Je reste un peu sur ma faim.
Enfin … ma soif. 
Le 1998 est paraît-il beaucoup plus intéressant. Mais ce n’est plus le même tarif ! 