Retour aux fondamentaux ce soir, avec ce Père Labat, oublié là-bas (comprenne qui me connaît assez bien), et retrouvé ce soir.
Distillé en colonne par la distillerie Poisson (Saint-Louis – Marie-Galante), ce jus a vieilli 8 ans en fûts de chêne avant d’être embouteillé à 42 watts.
Sachant que la sortie se fait à 70,7° dans cette distillerie, ce jus a bien évidemment été réduit, et comme le veut la tradition, cela a été fait à partir de l’eau de la source présente sur les terres appartenant à la distillerie.
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Carrément cuivré, et avec une accroche épaisse au verre.
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Noisettes, cannelle, pomme caramélisée, avec en arrière plan la fraîcheur d’un agrume … le pamplemousse peut être, ou l’orange sanguine.
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Une entame tiède et boisée qui s’estompe immédiatement pour laisser place aux épices (cannelle, muscade, girofle), puis a un mélange de chocolat et de café.
La finale revient sur le bois et le bourbon, toujours enrobés de chocolat.
Conclusion :
Une valeur sure, un agricole plutôt doux, qui plaira aux palais peu habitués.
Une entrée en matière sympa avant d’attaquer les bruts de fût.