Ce jus a été distillé en 1999 à Trinidad, puis a vieilli en fût de chêne (#31) en Ecosse dans les chais de la maison Samaroli, avant d’être embouteillé en 2021 à 267 exemplaires.
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Ça démarre doucement par de subtiles touches de menthol, de réglisse et de cassonade.
Puis la coco et le citron vert viennent apporter ce côté fruits exotiques.
On y décèle également des fruits jaunes et une très légère note fumée.
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Une consistance aqueuse qui, pour autant, nous laisse une sensation huileuse sur la langue.
Un boisé doux, un peu de vanille, du gingembre, du menthol, et ce léger fumé déjà perçu au nez.
C’est assez doux, sans être ennuyeux.
De la prune jaune se rajoute à l’ensemble, puis vient le chocolat, noir et sucré, façon chocolat à dessert.
Les épices sont également présents, avec un mélange de cannelle et de muscade. Plutôt qu’un mélange, je dirais un entre deux.
La finale est moyennement longue, mais fort agréable, sur le caramel et menthol.
Conclusion :
Le nez est un peu timide, surtout en comparaison des derniers Trinidad goûtés récemment (Vagabond Spirit TDL 2008, Swell TDL 2008 et surtout Rasta Morris TDL 2001).
On va dire que je ne suis pas surpris outre mesure, venant d’un embouteillage Samaroli.
J’ai craint qu’il en soit de même pour la bouche, mais il n’en est rien.
Pas d’exubérance des arômes, bien sûr, mais un juste équilibre entre les différentes facettes « habituelles » d’un Trinidad en chemise blanche (par opposition aux « Dirty TDL »).
Je ne me suis pas ennuyé malgré son côté relativement sage.