Encore un Demerara embouteillé par Samaroli … je m’aperçois qu’il m’en reste encore pas mal dans le tiroir à samples !
Distillé en 2002, embouteillé en 2021 après 19 ans passés en Ecosse, ce fut numéro 134 a donné lieu à 397 bouteilles.
Assez curieusement, c’est le vieux cuir qui se démarque au départ. On se croirait presque sur un jamaïcain réduit.
Il lui faut un bon moment d’aération pour qu’il s’ouvre.
Arrivent alors quelques fruits à coque, un peu d’encaustique, de la réglisse, et un peu de canne fraîche sucrée.
Pour finir, quelques notes boisées légères (bois blanc), et de tabac blond (léger).
:
Une entrée en bouche sur le fruit : La banane très mûre, l’ananas lui aussi bien mûr.
Le bois est ici plus sombre, presque brûlé.
La réglisse est amère.
Une sensation huileuse tapisse la bouche, et un léger effet mentholé subsiste.
De la mélasse noire et un côté végétal s’installent avant une finale qui s’allonge au fil de l’aération, sur l’écorce d’oranges confite, la réglisse, et le chocolat amer.
Conclusion :
Quand j’ai envie d’un truc qui passe facilement, tout en ne voulant pas prendre de risque, je sais que je peux piocher sans crainte dans ces embouteillages Samaroli.
C’est une fois de plus le cas ici, avec ce Demerara dont le profil ressemble fort à un Port Mourant, même si cela n’est nulle part mentionné.
L’évolution au nez est sensible au fil du temps, mais l’évolution en bouche est encore plus importante. Il paraît relativement peu complexe au départ et finit par s’ouvrir sur une palette aromatique bien plus large au bout d’une heure.
Ne pas se fier à son premier jugement, donc !