

Une « Secret Distillery » que l’on imagine être Beenleigh, mais je n’ai aucune information pour corroborer cette thèse.
À la fois la plus connue, il s’agit également de la plus ancienne distillerie de l’île-continent (fondée en 1884), et celle dont les embouteillages se retrouvent chez bon nombre d’embouteilleurs indépendants (Swell De Spirits, Rum Of The World, Ferroni, Velier, Plantation/Planterey, TCRL, L’esprit, 1423, Valinch @ Mallet, Nobilis, Rom de Luxe, Duchess, …).
Ce que l’on sait, c’est que ce rhum a été distillé en août 2007, qu’il a vieilli 10 ans sur place avant de prendre le chemin pour l’Europe, où il a passé 5 années supplémentaires avant d’être embouteillé en octobre 2022 à 370 exemplaires par la maison Allemande Rum Artesanal, et il titre à 67,5°.

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On met le nez dans une salade de fruits jaunes (mangue, abricot, pêche) assaisonnée de vanille.
Quelques solvants donnent une sensation de fraîcheur herbacée.
Cela me fait penser à du thé parfumé à la pêche.
En arrière plan on retrouve des notes boisées et épicées, quelque chose entre le curcuma et la coriandre, qui finit par prendre le dessus.

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Le jus est gras, très épicé du début à la fin.
L’alcool est un peu agressif, mais pas autant que les 67,5° affichés au compteur ne pouvaient le laisser craindre.
Des fruits jaunes mûrs à point et bien juteux arrondissent le tout.
Mais les herbes et les épices prennent vite le dessus. La encore c’est un mélange de curcuma, de coriandre, de quatre-épices, et … d’ail confit, qui finit par dominer.
La finale est très très longue … elle se stabilise sur le foin, le tabac et un peu de cendre de bois.

Conclusion :
Les épices ont tendance à étouffer un peu les parfums fruités qui étaient pourtant s une belle promesse.
Ce nez a un peu de mal à s’ouvrir et s’exprimer.
Il est très expressif en bouche, des fruits bien mûrs et encore une fois des épices qui s’imposent.
Peut être un peu trop …
Ce rhum est une curiosité, mais j’ai du mal à y adhérer (même si j’adore l’ail confit ! 😅).
C’est peut être pas du Beenleigh, au final. Je n’en retrouve pas les marqueurs.

– « C’est de la liqueur d’échalotes »
– « Mais c’est relevé au jus d’ail, parce que l’échalote tout seul, ça serait trop fade. »
Je précise, à toutes fins utiles, que c’est un trait d’humour et non un jugement de valeur, hein ?