Distillé en 2007 à la Barbade, puis mis en bouteille à 600 exemplaires à 60 degrés, après 14 années de vieillissement tropical en fûts de chênes Américain, ce rhum est l’un des 4 opus de la série Magnum de l’embouteilleur italien Velier.
« Magnum Series by Velier », ou lorsque l’art de la distillation vient à la rencontre de l’art de la photographie.
Il s’agit bien de la célèbre agence américaine Magnum, fondée en 1947 par Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, David Seymour, George Rodger et William Vandivert entre autres.
L’idée de Luca Gargano, était de rapprocher le caractère unique d’un cliché à celui d’un rhum d’exception. Et vice versa.
Elliott Erwitt, né Elio Romano Erwitz le 26 juillet 1928 à Paris et mort le 29 novembre 2023 à New York, est un photographe franco-américain aux quelques 600.000 clichés (la plupart en noir et blanc) en près de 80 ans de carrière. Il a également réalisé plusieurs documentaires et publié plusieurs livres. 6.000 de ses photographies ont été conservées par l’agence Magnum (Voir ici).
4 de ses œuvres ont été choisies pour illustrer les étiquettes des 4 bouteilles de cette série.
Note de dégustation :
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Les notes de coco et de banane sont portées par le solvant. Ce dernier se dissipe rapidement et laisse place à la pâte d’amande.
On retombe en enfance avec cette odeur caractéristique de Cleopatra.
Une petite fraîcheur persiste au nez. Ce n’est pas du menthol, davantage de la réglisse.
Au bout de quelques minutes, la compotée d’abricots prend le dessus, accompagnée de cannelle et toujours de coco.
C’est fruité, gourmand, sucré … ça promet !
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Une attaque boisée, un peu alcooleuse, poivrée.
Le caramel brûlé et l’eucalyptus (ce n’était donc pas de la réglisse !) arrivent juste ensuite.
Le caramel brûlé et le pain toasté amènent une petite amertume.
La finale est assez longue, sur la cassonade, le boisé, l’eucalyptus.
Conclusion :
C’est bon … je ne sais pas si ça vaut son prix, mais c’est bon.
Un nez riche, plaisant, et une belle puissance aromatique en bouche.