Long Pond 2007 TECA – 12 ans – 63°

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est RX.jpg.

Bombe aromatique en approche !

Enfin … si l’on se réfère au mark affiché, traduction du taux d’esters à environ 1200/1300 g/hl d’alcool pur.

Vive la fermentation longue, signature jamaïcaine ! 😅

Ca fait un moment que je tourne autour de cette quille, mais que ça se goupille mal à chaque fois.

Comme cette enseigne près de chez moi qui l’a en stock, mais refuse de la vendre !!! 🤬🤬🤬.

Allez … contentons nous d’un sample … pour le moment !

Cet embouteillage fait partie de la série NRJ (National Rum of Jamaïca), qui regroupe les différents produits des domaines de la région du Trelawny, et en particulier Long Pond et Clarendon (donc Monymusk), mais aussi les anciens domaines voisins Cambridge et Vale Royal, rachetés par Long Pond.

👃🏻 :

L’huile moteur se diffuse des le départ, suivie de cuir (léger) et de fruits très mûrs (mangue).

En arrière, l’eucalyptus amène une belle fraîcheur.

Les fruits à coque et la pâte d’amande pointent sur le retour.

Avec l’aération, il se canalise un peu, ne virevolte plus autant entre les extrêmes.

Il se stabilise autour des notes pâtissières, des fruits confits et d’un alcool type eau de vie.

👅 :

Une entrée en bouche chaude et vite explosive !

Une concentration aromatique incroyable !

Du cuir, certes, mais vite submergé par les fruits très mûrs (banane, mangue). On a également des notes d’essence de shrubb très concentrée (zestes d’orange séchés et macérés dans du rhum).

Du solvant, des fruits à coque … mais pour autant on est loin de la Cleopatra !

Il paraît presque épais tant il est concentré.

Comme au nez, une légère fraîcheur mentholée vient compléter la palette.

Sur la longueur, les fruits exotiques laissent place à de la prune, voire du pruneau. Avec l’eau de vie qui va avec.

(Et c’est pas parce que je cite le pruneau qu’il faut croire qu’on est sur une Flibuste, hein ? 😜)

Conclusion :

Un magnifique nez, avec des parfums très distincts et fort complémentaires. Il évolue, s’apaise avec le temps. On y revient souvent tant qu’il en reste une goutte dans le verre.

En bouche … je n avais jamais goûté un rhum aussi concentré en arômes, je crois.

Ses 63% sont parfaits pour véhiculer tout cela.

C’est vraiment très très bon, et … il faut que je m’en trouve une bouteille, quitte à en splitter une partie.

Si quelqu’un a un tuyau … parce que finalement non, j’ai pas envie de me contenter d’un sample ! 😅

NDLA : Trouvé … et plutôt 2 fois qu’une !