Comme sur un CV … un CDI en entraine un autre !
Ok … je vous ressers le même jeu de mot 2 soirs d’affilée …
Compagnie Des Indes : Boulet de Canon n8
Blend de rhums originaires du Panama et du Nicaragua, vieux de 3 a 8ans, titrant à 46 watts, et ayant subi un finish en fût de scotch d’Islay, particulièrement tourbé.
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Incroyable comme les premières effluves rappellent la fumée et la cendre froide !
C’en est même difficile de s’en détacher pour aller chercher le second nez.
J’arrive à peine à distinguer le whisky, et des épices forts tels que la girofle.
Il faut une bonne aération pour déceler quelques miettes olfactives de fruits à coque et vanille légère.
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J’y vais presque à reculons tant le nez est « particulier ».
L’attaque est chaude, légèrement poivrée, donnant presque une sensation pétillante.
Le côté fumé est bien la, on ne peut pas le rater !
Il est bien moins sage que je le pensais : les 46 watts ne se font pas oublier.
Le boisé est contrebalancé par le sucre. Un côté « terreux » avec une pointe d’herbe fraîche.
La finale est riche : beurrée, tourbée (très), et sur le bois brulé.
On pourrait, en exagérant, s’imaginer en train de humer une terre brûlée ou la nature reprend ses droits. Vous l’avez ?
Conclusion :
Le côté fumé, s’il m’a laissé perplexe au nez, est très agréable en bouche.
La finale est surprenante car on ne sait plus trop si c’est un rhum ou un whisky que l’on vient de goûter …
Je n’irai pas en quête d’une quille, je n’y prends pas particulièrement de plaisir, mais c’est une expérience intéressante, ça c’est sûr !