Pour entamer ce jour d’anniversaire (le mien), et bien j’ai entamé une nouvelle quille !
Ça fait des mois qu’elle était dans ma « cavarhum » et ne me demandez pas pourquoi je ne l’avais pas encore ouverte.
C’est chose faite …
Ce rhum (ron) de tradition espagnole a été élaboré dans la province de Panama (au Panama !) à partir de mélasse, fermentée et distillée en 2011. Il a ensuite « subi » 6 ans de vieillissement tropical et 1 an en Europe, avant d’être embouteillé à 43 degrés. Voilà pour l’aspect technique.
Nez :
Un nez assez léger.
On distingue quand même un côté très pâtissier, de la banane et de l’ananas, enrobés dans un caramel vanillé.
On devine que ça va être doux et rond.
Bouche :
Sans aération préalable, c’est le caramel qui prédomine. Un peu à la façon des Solera. L’accroche est tout de même puissante, au regard des « petits » 43 degrés.
Après une petite demi-heure à patienter et à tournoyer dans le verre, les autres notes qui se sont révélées au nez s’expriment enfin.
L’entame se fait plus douce, la pâte d’amande se mélange avec les fruits confits. La vanille est moins présente, on est davantage sur le pain d’épices.
La sucrosité est bien présente.
La finale est d’ailleurs assez longue, avec une très légère amertume liée aux fûts de Bourbon.
Conclusion :
Au fond, on est à la limite entre l’hispanique et le britannique.
Un peu comme si on était entre un Doorly’s et un Foursquare. Moins puissant que le second, mais plus concentré en arômes que le premier.
Sympa, surtout au vu de son tarif.