Privateer est une distillerie située à Ipswich, dans l’état du Massachussetts, aux États-Unis.
Elle perpétue la tradition des rhums de Nouvelle Angleterre, avec une production 100% à base de mélasse, une double distillation, un vieillissement en fûts de chêne américain neuf, et un embouteillage sans addition ni filtration.
Il faut savoir qu’à l’époque coloniale, la Nouvelle-Angleterre était un haut lieu de la production de rhum avec près de 200 distilleries.
On a là un rhum de mélasse, issu de la collaboration avec la maison Velier, distillé en alambic Muller, et vieilli 3 ans sur place. Il a été embouteillé ensuite en 2020 brut de fût, à 55,6°
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Un peu de térébenthine, et beaucoup de pâte d’amande, voilà ce que le premier nez nous livre.
Un peu comme un Barbade, on va ensuite retrouver un peu de coco et de vanille douce.
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Ici, la vanille est davantage présente. Elle se fond dans le beurre et la cassonade.
L’aération lui fait beaucoup de bien … les solvants s’atténuent et cela permet à la fraîcheur de la réglisse de pointer, et au sucre de s’adoucir … de se répartir sur la durée, plutôt.
La finale est longue, chaude, un peu poivrée, et tire sur le bois sans amertume.
Conclusion :
J’avais noté un certain engouement au travers des divers groupes d’amateurs, pour ce rhum que je ne connaissais que de nom.
Hormis le côté beurré, les marqueurs sont avant aération vraiment très similaires à ceux de la Barbade, Foursquare principalement.
Avec toutefois une intensité aromatique moindre (par rapport à un 2005 ou un Empery par exemple).
Une fois aéré, il devient plus subtil, et livre une palette plus équilibrée.
Il y gagne également en longueur.
Clairement, il ne faut pas se fier à l’impression de la première gorgée.
Bonne pioche, encore !