Voici à nouveau une édition « Wild Island » de chez Savanna.
Il est appelé parfois « Mer » (notamment sur RumX), mais plus souvent « Plage », comme l’indique la légende de l’illustration sur l’étiquette : il s’agit en effet d’une photo datant de mars 2018 de la plage de l’Etang Salé, à l’embouchure de la Ravine Mula.
C’est un traditionnel (Mélasse), distillé en octobre 2003, vieilli 15 ans en fut de chêne français, et ayant ensuite subi une finition en fût d’Armagnac, ce qui en fait au final un 16 ans d’âge.
Il a été tiré à 936 exemplaires, et titre 52,7°.
On imagine déjà qu’il va être pâtissier à souhait.
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Le premier nez part dans 2 directions :
Une première, effectivement très pâtissière, avec de la cannelle, des fruits confits, des amandes, de la brioche.
Une seconde trame davantage empyreumatique, sur le vernis, le caoutchouc, le tabac blond, la noix torréfiée et le pain grillé.
Je ne sais dire si les 2 se marient bien ou au contraire se font de l’ombre l’une à l’autre.
Le nez semble même perdre en intensité au fil de l’aération.
Surprenant … ça partait pourtant bien.
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Une fois encore on est sur une texture assez huileuse, consistante.
On a également ce meme ressenti de 2 trames bien distinctes.
On croque une tartine pain grillé beurré et recouvert de marmelade.
Tout se mélange : La noix torréfiée, la vanille, la pâte d’amande, les fruits confits, la cannelle.
On a également un peu de coco et de chêne bien sec, de mangue compotée et de raisin sec.
La finale n’est pas très longue, plutôt vineuse, largement inspirée du finish armagnac.
Conclusion :
Les conditions étaient presque idéales, avec un petit rougail saucisse maison.
Pour autant, c’est le rhum qui m’a laissé un peu sur ma faim. Du moins pour ce qui est du nez, plutôt pâle.
En bouche il tient ses promesses, il est assez riche avec ce profil à mi chemin entre Réunion et Barbade, le finish armagnac venant donner cette composante pâtissière plutôt inhabituelle.