Transcontinental Rum Line – Venezuela – 2008 – 13 ans – 62°

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Une fois n’est pas coutume, direction le Venezuela en Amérique du Sud.

Plutôt connu pour ses « rons » ou rhums élevés via la méthode Solera (tels que ceux sous étiquette Diplomatico produits par Destilerias Unidas S.A. ou Pampero produits par Licorero del Centro), on y rencontre toutefois une plus grande diversité que l’on pourrait croire.

J’estime que les Santa Teresa, par exemple, bien qu’ils soient également des Solera, sont une première étape pour celui ou celle qui souhaiterait passer des rhums plutôt sirupeux et sucrés à des jus un peu moins faciles d’accès.

Ici, l’origine du jus n’est pas mentionnée.

On sait seulement qu’il s’agit d’un rhum de mélasse, distillé en colonne en 2008, et qui a d’abord vieilli 10 ans sous les tropiques en fût d’ex Bourbon avant de vieillir 3 ans de plus en Europe, toujours en fût d’ex Bourbon.

Il a été embouteillé brut de fût (62%) sans ajout de sucre (annoncé à 2,1 g/l), et à 280 exemplaires.

👃🏻 :

Difficile d’y « voir » au travers de la vanille et du caramel, tant ils prennent toute la place.

Un très léger bois fumé en arrière plan, ainsi qu’un peu de café au lait.

Un nez très … Solera.

👅 :

Évidemment, les 62 watts nous cueillent un peu à froid, après ce nez très plat.

La vanille et le caramel restent très puissants.

On est sur de l’empyreumatique : le bois est carrément brûlé, la mélasse est épaisse et bien noire, presque amère, le café torréfié s’impose.

L’alcool ne se cache pas, il ne se fond pas. Au contraire il pousse vers le haut les arômes.

Ca reste un jus plutôt sirupeux, sans être trop liquoreux.

La finale est moyennement longue, l’alcool portant assez longtemps le bois et la mélasse.

Sur la toute fin, reste en bouche comme un sirop de fraise ou de grenadine. Assez surprenant.

Conclusion :

Un nez où je m’ennuie quand même pas mal, heureusement rattrapé par une bouche beaucoup plus pêchue.

La palette aromatique reste assez réduite.

Ce n’est pas une mauvaise expérience, car c’est plutôt bien fait, mais ça manque quand même d’envergure.