La société The Nectar naît en 2006 de l’association de passionnés : Mario Groteklaes et Jan Broekmans.
Elle est spécialisée dans l’importation et la distribution (pour la Belgique d’abord) de spiritueux.
Elle fait partie du groupe familial Broekmans, nom de l’un des 2 co-fondateurs et actuel Général Manager.
Très vite, des partenariats avec Duncan Taylor, Cadenhead’s ou encore Blackadder leur permettent d’asseoir leur activité de distribution.
Forts de cette confiance, ils ne tardent pas (quelques mois à peine après leurs débuts) à sortir leur premier embouteillage, un single cask de Caol Ila 1984 de Dewar Rattray.
Quelques embouteillages et partenariats avec plusieurs distilleries plus tard, les 2 compères créent leur propre gamme d’embouteillage : Daily Dram (2008).
Parallèlement, ils créent le festival « Spirits in the Sky » (2007), qui ne fera que s’agrandir au fil des années, pour devenir l’un des plus importants salon dédiés aux spiritueux.
L’aventure est maintenant pleinement lancée avec une gamme de spiritueux élargie.
Pour le moment on va se cantonner aux rhums, et en particulier à celui ci : un Diamond distillé en 2001 en alambic Coffey (d’où le mark SV).
Il a été vieilli pendant 21 ans en fûts de chêne ex-bourbon.
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Un peu de vernis enrobant la cassonade pour démarrer.
Puis apparaît l’odeur d’un capuccino … où le moka est atténué par la mousse de lait et la poudre de cacao.
C’est assez simple, ça ne part pas dans tous les sens, mais c’est joliement amené.
Sobre et élégant à la fois.
Tout moi, quoi …
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Une entame sirupeuse, légèrement poivrée, qui vire assez rapidement au sombre.
De la mélasse noire, comme j’aime (nan … rien à voir avec le soit-disant programme minceur, je préfère préciser, je n’ai pas toujours les lecteurs que je mérite).
Cette fois le café est serré, type expresso.
Légèrement huileux, il laisse une pellicule en bouche qui s’ouvre sur la réglisse.
La finale est moyennement longue, mêlant une jolie amertume boisée et de la cire d’abeille.
Conclusion :
Je suis rarement déçu avec les embouteillages The Nectar of the Daily Drams, et c’est encore le cas, même si le manque de complexité se fait tout de même sentir.
Disons qu’il y a mieux dans la trame Demerara, même si ça reste très agréable et très bien fait.
En tout cas, mon palais ce soir était prêt à un feu d’artifice et je n’ai eu qu’un feu de bengale.
Très agréable à boire tout de même.