La distillerie River Antoine, sur l’île de Grenade, est une des plus anciennes des Antilles encore en activité (1785).
La canne est cultivée en agriculture biologique, et les machines à broyer sont entraînées par une roue à aube.
Une production limitée, jusque là jamais exportée, mais dont 1200 bouteilles ont réussi à franchir les océans grâce à Luca Gargano (Velier).
Et quelle bonne idée !!!
Un très très bel article sur cette distillerie, que je vous recommande :
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Quel nez !!!
De la canne fraîche, du citron vert, des zestes d’orange confits, de l’ananas et du fruit de la passion. Rien que ça !
On y rajoute un petit côté métallique et herbacé, un poil iodé, et je pense qu’on a fait le tour.
Mais les parfums sont très intenses, bien au-delà de ce à quoi je m’attendais.
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Chaud en bouche, mais pas alcooleux.
On croque la canne fraîche chauffée par le soleil, virant sur l’herbe sèche, le foin. Ce dernier est très présent, au départ surprenant et au final franchement agréable.
Des notes de thé vert, de zestes d’orange, et le fruit de la passion qui explose en bouche.
Un final un peu iodé.
Conclusion :
Plusieurs personnes m’ont dit qu’ils considéraient que ce Rivers est le meilleur rhum blanc qu’ils aient jamais goûté.
Je crois bien que je vais les rejoindre, tout simplement.
Une richesse aromatique incroyable, et une très belle histoire pour aller avec.
Que demander de plus ?
Si … une autre bouteille !!!
Merci à ceux qui m’ont incité par leurs retours, à me procurer cette bouteille !