L’embouteilleur breton L’esprit a sorti ce brut de fût de la maison australienne Beenleigh, vieilli en fûts de Bourbon, et embouteillé à 78,3° (excusez du peu !)
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Premier nez très surprenant qui nous replonge direct en enfance avec le malabar à la fraise !
Évidemment, l’alcool chatouille un peu les sinus, surtout dans un tel verre.
La vanille adoucit un peu le tout, et le boisé est léger.
Celui là va mériter de s’aérer un peu …
(20 mn later …)
L’alcool s’est estompé, la vanille s’est émancipée, et des notes fruitées ont fait leur apparition, sous forme de confiture de fraises, de myrtilles, de mûres.
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Comme a mon habitude, je tente une première gorgée à peine servi, histoire de me faire une première idée et surtout, de voir l’évolution au fil du temps.
L’entrée en bouche est chaude, curieusement douce finalement, caramélisée, vanillée, boisée.
Viennent ensuite une pointe de poivre, de pain grillé, et de confiture de cerise noire.
L’aération permet une harmonisation de l’ensemble, qui devient vraiment très gourmand.
La finale est huileuse, puissante et laisse une trace d’amertume puis de cassonade.
Conclusion :
J’appréhendais un peu les watts, mais ils sont tellement bien intégrés que ça passe crème !
Ce mélange de confiture de fruits rouges et d’épices est une réussite !
J’ai eu l’occasion de prendre une quille et je l’ai laissée passer. J’aurais peut être pas du …
Comme quoi, il faut toujours suivre ses envies pour ne pas regretter …