Élaboré dans l’État de Veracruz, au Mexique, il remporte depuis 2015 l’une des plus grandes consécrations mondiales dans l’univers gourmand, le célèbre oscar « Superior Taste Award » avec trois étoiles.
Cette reconnaissance est décernée par des chefs et sommeliers professionnels du monde entier, réunis chaque année à l’Institut international du goût et de la qualité de Belgique. Après une évaluation à l’aveugle sous tous ses aspects et dégustation savamment analysée, le produit est noté et comparé aux autres labels.
Le rhum vieux Villa Rica 23 ans a réussi l’incroyable exploit de se distinguer 6 années consécutives, grâce à un bouquet de saveurs parfaitement équilibré. Parfait, c’est aussi ce qui définit le mieux son vieillissement.
Le distillat de pur jus de canne repose à 800 mètres d’altitude, dans la cave Licores Veracruz, à Córdoba. Il y est élevé attentivement 22 ans en vieux fûts de chêne blanc, anciennement utilisés pour le whisky canadien. Il passe une dernière année en fût aux côtés de rhums plus âgés, ce qui apporte une dernière touche de complexité à un rhum déjà exquis.
Embouteillé dans des flacons de verre, le rhum vieux Villa Rica 23 ans est refermé par un bouchon de bois avant d’être numéroté individuellement à la main, telle une signature que l’on apposerait sur une œuvre d’art. »
Voilà pour la petite histoire … mais rien ne vaut son propre avis :
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Une belle couleur brun/caramel, et une texture bien sirupeuse.
J’avoue craindre un caractère trop sucré.
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Le caramel est évident, d’emblée.
Puis la vanille et la cannelle, mêlées à quelques solvants (colle).
Puis vient le pruneau, et après un peu de temps c’est au tour de l’orange de s’exprimer.
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L’attaque est sirupeuse, comme le laissait supposer la viscosité.
Mais en revanche, ce n’est pas trop sucré du tout. Positivement surprenant …
Les épices sentis au nez sont présents de bout en bout.
L’orange aussi, sous forme de zestes. Je dirais même que cela rappelle un peu un shrubb.
La transition vers le chocolat noir est agréable.
Puis c’est au tour du boisé de prendre place. Bien présent jusqu’à la finale, virant légèrement sur le réglisse.
Il faut de longues minutes d’aération pour distinguer également des arômes de tabac en entrée de bouche.
La finale n’est pas très longue, dommage.
Conclusion :
Bon … c’est loin d’être inoubliable.
Il n’y a pas de marqueur spécifique, pas d’explosion en bouche, pas de longueur particulière … je pense qu’à l’aveugle je l’aurais vite écarté.
Mais je ne suis pas vraiment surpris …