Transcontinental Rum Line n’est autre que la marque d’embouteillage indépendant fondée en 2016 par LMDW (La Maison Du Whisky).
Ici, c’est un sample que j’ai depuis bien longtemps dans mon tiroir, et que je me décide ce soir à ouvrir.
Un rhum jamaïcain de tradition anglaise, distillé chez Clarendon en 2007 (dont les rhums portent la marque Monymusk depuis 2012), vieilli 10 ans sur place (fût #18) puis rapatrié en Europe pour être embouteillé à 66,4° à 450 exemplaires.
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Un joli vernis pas du tout agressif vient recouvrir un tas de végétaux fraîchement coupés.
Les fruits tropicaux se bousculent (banane, mangue, passion) se mélangent à la pomme verte.
Une vanille beurrée lisse un ensemble déjà bien équilibré sur une tranche de pain de campagne frais.
Mais diantre, où sont cachés ces 66,4 degrés ?
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Une entrée en bouche très fruitée, sur les agrumes, le fruit de la passion, la banane très mûre. Très vite, le rhum explose sur un boisé légèrement brûlé, le poivre, des grains de café torréfiés et une vanille concentrée.
L’ensemble est à la fois végétal, fruité et floral.
Ces 3 facettes se succèdent à chaque gorgée.
L’amertume engendrée par les arômes empyreumatiques de fin de bouche est contrebalancée par la fraîcheur d’eucalyptus qui lui succède.
La finale est assez longue, converge vers la réglisse sucrée et la vanille.
Conclusion :
Même si l’alcool est un peu trop marqué en bouche, la palette aromatique est très riche, la finale est très honnête. Si l’on ajoute un nez très joliment équilibré, l’ensemble est bien plus sympa que ce que j’ai pu en lire.