Définition :
amateur éclairé [a.ma.tœ.ʁ‿e.klɛ.ʁe] masculin – Locution nominale
Personne manifestant un vif intérêt dans un ou plusieurs domaines spécifiques de prédilection dans lesquels elle a acquis de grandes connaissances, en dehors d’un cadre professionnel.
[…] d’autres encore n’étaient que ce qu’il est convenu d’appeler des amateurs éclairés, et s’ils connurent un jour la célébrité, ce ne fut jamais à la critique d’art qu’ils le durent. — (Georges Perec, Un cabinet d’amateur, 1979, Le Livre de Poche, page 62)
(Source : https://fr.wiktionary.org/wiki/amateur_%C3%A9clair%C3%A9)
Qui suis-je ?
Un passionné de rhum, que ce soit des blancs que l’on boit purs ou en ti’punch, que l’on arrange avec des fruits ou des épices, mais également des rhums vieux que l’on déguste tranquillement en écoutant une playlist ou en regardant un film ou une série.
Pas un professionnel, loin de là, mais un « amateur éclairé » qui prend plaisir à dénicher de belles bouteilles, à les ouvrir, à partager ses impressions, ses avis, ou une dégustation avec d’autres amateurs …
Sur cette page, se retrouveront mes retours de dégustations, mes préparations d’arrangés … et tout ce qui me semblera sympa en relation avec la canne et le rhum.
Bienvenue !
Curricurhum Vitae :
Enfant, mes premiers souvenirs en rapport avec le rhum remontent aux crêpes dans lesquelles était ajoutée une rasade de Negrita ou d’Old Nick, dont les bouteilles ne semblaient jamais se vider.
Puis, adolescent, ce furent les premiers planteurs, à base de Dillon. Déjà à l’époque, je trouvais que cela avait l’odeur et le goût de l’essence à briquet !
Et puis, il y eut l’époque étudiante, et ces petits shots de rhum-orange ou de rhum-cassis à 4,50 Francs dans ce petit bar « Chez Antoine », rue de la Fusterie dans le quartier Saint-Michel de Bordeaux. Mémorables débuts de soirées …
Plus tard, dans les années 2000, j’ai découvert les ti’punchs avec des rhums un peu plus élaborés, qui ne nécessitaient pas d’être noyés de jus de fruits et de sucre (Damoiseau, 3 Rivières, Bologne …).
Puis j’ai découvert le Montebello et c’est avec lui que tout à basculé.
Grâce à son réseau, un ami faisait venir des cubis directement de la distillerie, par palettes. Et à des prix défiant toute concurrence, évidemment.
Et il valait mieux, car les cubis étaient toujours à portée de verre, juste au-dessus du frigo, et je ne sais pas pourquoi, mais il devait y avoir une forte évaporation au vu du rythme auquel ils se vidaient !
C’est en 2002 que je mets pour la première fois les pieds aux Antilles. D’abord la Martinique, avec notamment ma première visite de distillerie, du côté de Ste Luce (3 Rivières).
De là, direction Marie-galante … et ce fut de suite un coup de foudre.
Pour les plages, pour les paysages, pour le calme … et surtout pour la gentillesse et la bienveillance de ses habitants.
S’il est un endroit qui traduit l’expression « douceur de vivre », c’est bien La Galette, un nom qui provient directement de la forme de l’île.
On l’appelle également « l’île aux cent moulins » … mais là, nul besoin d’en donner la raison …
Durant ce premier séjour, j’y découvre les 3 distilleries de l’île, les ti’punchs à 59°, le brut de colonne directement prélevé à la sortie, le sirop batterie, le shrubb, les bruts de fût … et bien évidemment je ne rentre pas les mains vides !
En 2003, c’est encore vers les îles que je repars, dans l’océan indien cette fois : La Réunion, puis Maurice.
Le séjour à la Réunion était itinérant, et nous logions la plupart du temps chez l’habitant. Et il aurait évidemment été impossible (et malpoli) de nous soustraire aux multiples dégustations des arrangés maison que nous offraient nos hôtes.
C’était la première chose que nous découvrions en arrivant chez quelqu’un : les multiples bocaux alignés sur la terrasse, de formes et de contenances diverses, et de contenus plus alléchants les uns que les autres.
C’est en rentrant de ce séjour que j’ai commencé à faire mes propres arrangés.
En parallèle, je m’intéresse également aux rhums de tradition hispaniques (rons), plus sucrés que les agricoles. Un cheminement que l’on rencontre chez la plupart des amateurs …
La collectionnite démarre doucement … je me plais à dénicher une bouteille de rhum de chaque pays : Venezuela, Colombie, Cuba, Panama, Costa Rica, République Dominicaine, Guatemala … etc … j’en ai même trouvé provenant du Sri Lanka ! (Je ne vous le conseille pas … )
Complètement tombé amoureux de Marie-Galante, j’y retourne ensuite en 2006 (où je m’y marie !), puis 2011, 2012, 2015 … perfectionnant ainsi l’art de la réalisation du ti’punch et des accras …
Ce n’est que bien plus tard, à partir de 2018, que je commence à m’intéresser aux rhums de tradition anglaise (rums), fabriqués à partir de mélasse.
Je commence d’abord par découvrir les rhums de la Barbade et de la Jamaïque, avant d’élargir peu à peu mon champ de vision.
Je découvre alors les groupes d’amateurs et de passionnés, à la fois sur les réseaux sociaux (Facebook), mais aussi dans la vraie vie (Rhum Club Aquitaine).
Et c’est là que tout bascule : Splits, échanges de quilles, ventes entre particuliers, quêtes de licornes, salons, collectionnite aigüe, Masterclass, notes de dégustations … et quelque chose me dit que je ne suis pas prêt de m’arrêter !
Précisions utiles :
- Les notes de dégustations, comme tout ce qui se trouve ici, n’engagent que moi.
- Je n’ai jamais bénéficié d’une bouteille ni d’un quelconque échantillon gratuit … ce que je goûte, je le paye !
- Je n’ai donc aucun devoir de réserve. Si je n’aime pas, je n’aime pas. Point. Cela ne remet aucunement en cause le produit ni le travail qu’il a nécessité. C’est peut être juste qu’il ne correspond pas à mes gouts.
- Je continuerai à dire ce que je pense, toujours dans la mesure et la bienveillance.
Cordialement, bisou.
L’amateur éclairé